Les galeries

Cette série « Arbre-plante »peinte recto-verso sur papier libre de format 165 x100 cm est présentée en lévitation afin de jouer sur la légèreté ( mouvements changeants ) et les transparences ( lumières fluctuantes ). Comme les arborescences (artichauts noirs), elles font référence à l'arbre de vie. Ces toiles par leurs arabesques végétales envahissantes et leurs importantes ramifications interrogent nos appartenances ( filiations), nos différences ( singularités) au sein d'une même famille.

C'est un arbre par substitution, un arbre métaphorique, un arbre-plante grandeur nature, sorte de végétal hybride mi artichaut, mi chardon. Une plante primitive inquiétante par sa nature défensive mais attractive par ses formes et ses couleurs Une plante tutélaire aux rhizomes multiples et complexes. C'est le bouturage réussi entre un arbre généalogique et un arbre de vie, une sorte d' arborescence mystérieuse et picturale qui raconte à sa façon, nos existences, avec leurs peines et leurs belles choses. Les formats de ces peintures jouent sur la verticalité, ils ont pour dimensions: 153.5 x 100cm.

Ralentisseur de l'impermanence des choses, tout en évoquant le temps qui passe , le bouquet, sorte de morceau de nature figé, miroir de l'âme et de la vie intérieure de l'artiste , demeure dans l'histoire de l'Art, un genre, un prétexte à la confrontation, A chaque artiste d'y apporter ou non sa contribution... Ce travail mené en série présente des formats carrés de 80 x80 cm.

Je me sens davantage peintre que graveur. Je pense que les méthodes d'impression tiennent plus d'une forme artistique que d'une méthode technique reproductive. Ce qui me plaît c'est l'infinité de possibilités qu'offre la gravure. Ce potentiel illimité de compositions et de rapports entre formes, couleurs,textures,aplats qui assemblés créent sur la papier différentes énergies. Toutes ces compositions sont déjà là au sein de la matrice avant même le passage à la presse, c'est magique...

Cette série majoritairement composée de natures mortes à dominante blanche ou noire sur des fonds tramés, se présente comme des radioscopies de notre époque où le réel et le virtuel se côtoient. Ici l'image disparaît, nous échappe, laissant place à des silhouettes fantomatiques en ombres portées immortalisant des bouquets fleuris.

C'est une déclinaison de la série : Arbre-plante. Une occasion d'enrichir la 1ère version en travaillant le rapport formes/format différemment et en utilisant l'échelle 1.

La série réminiscence composée de différents formats 150 X 91cm,100x100 cm ou 80 x 60cm présente des motifs générés par l'utilisation de pochoirs calques peints superposés, créant pour le regardeur une impression brouillée presque inconfortable, visuellement fluctuante à la lumière avec des effets de profondeur donnant une impression de flou.

Les vanités, allégorie de la vie humaine, comprennent souvent un crâne, (un des plus beaux exemples en 1646 est de Philippe de Champaigne, Musée de Tessé Le Mans). Ce thème incontournable dans la peinture renvoie à l'essentiel; car rien ne reste la mort venue, sinon des souvenirs dans l’art et chez les vivants.